
Les marronniers du printemps ne sont pas encore en bourgeons, mais revient la fête de l'amour, la Saint Valentin avec ses chocolats, ses sucreries ou ses bijoux en forme de cœur, ses fleurs et autres tendres messages adressés à l'être aimé(e).
Il me souvient, l'an dernier, avoir rencontré un tout petit garçon chez une fleuriste, qui venait chercher une rose pour offrir à son amoureuse : "sa maman"!
Je me souviens également, le même jour, d'une femme dont le mari lui offrait un spectacle pour célébrer leurs presque 40 ans de mariage, et qui devait la rejoindre à Paris où elle l'attendait.
Le cœur battant, en haut des escaliers de la station de métro, il l'appela pour lui dire qu'il arrivait. Son cœur battit si fort qu'il s'arrêta brutalement et que sa femme le retrouva mort sur le trottoir où il lui avait parlé pour la dernière fois... Un an d'absence...
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Après être allée voir un film dont le titre m'avait beaucoup plu : "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part", tiré d'une nouvelle éponyme d'Anna Gavalda, mais tellement triste qu'il donne envie, à l'instar de l'un de ses acteurs, de se jeter par la fenêtre, j'ai eu envie d'écrire un poème. Je vous l'offre avec mon cœur.
Je voudrais que quelqu’un…
Je le voudrais, bien sûr,
Mais puis-je encore vouloir ?
Je dirai donc plutôt :
J’aimerais que quelqu’un, ou quelqu’une,
M’attende quelque part…
Un amant, une amie, un enfant.
Un matin, un jour, peut-être un soir,
Une fleur à la main…
Qu’il ou elle, dépose sur mon front,
Mes cheveux, ou au bord de mes lèvres,
Un doux baiser d’amour,
D’affection, de tendresse.
Que ce quelqu’un, cette quelqu’une,
Me prenne dans ses bras, doucement, tendrement,
Comblant pour un instant,
Le vide de l’absence…
Eriam
...D'un enfant, d'un amour
L'absence est la même
Quand on a dit je t'aime un jour,
Le silence est le même...
Serge Reggiani, l'absence (clic).
A moins que vous ne préfériez celle-ci :
La tendresse c'est quelquefois
Ne plus s'aimer mais être heureux
De se trouver à nouveau deux
C'est refaire pour quelques
Instants un monde en bleu
Daniel Guichard, la tendresse (clic)