Alors qu'on reproche au Conseil d'Administration de PSA d'avoir voté pour son PDG une retraite en or de 300 000 euros par an jusqu'à la fin de ses jours, on découvre que, dans les ministères, si l'on ne se "goinfre" pas (belle expression inventée par les syndicalistes et reprise par les journalistes), tout au moins l'on peut espérer passer un très joyeux Noël. Pour preuve, l'article que je vous recommande de lire relatif aux primes accordées (clic) par les divers ministresses et ministres à leur impressionnant aéropage de sbiresses et de sbires censés faire le boulot à leur place.
Ces primes sont sans doute méritées si l'on en juge par les fruits que nous, Français plus ou moins moyens, récoltons à la sortie (grimace).
Alors que nous le savons, les députés ont droit à une retraite à vie après avoir exercé pendant cinq ans dans l'hémicycle, ces primes assez conséquentes sont-elles reconductibles ad vitam aeternam ?
Ceci expliquerait pourquoi il faut chaque jour trouver une nouvelle taxe pour financer les petites gâteries des ministresses et ministres.
Il y a tant de zones d'ombres dans les comptes publics que l'on pourrait bien découvrir que Hamlet, le chat de Marie-Charline (la petite copine de Pierre Moscovici) a droit, de par son statut, à des croquettes "Sheba" jusqu'à son dernier ron-ron !
Eriam