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LE BLOG D'UNE FEMME PASSIONNEE DE POLITIQUE
 
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24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 13:30
De (la) guerre (je suis) lasse

Comment vivre aujourd'hui sans se sentir coupable d'exister encore ?

Je voudrais bien faire partie des réservistes et servir mon pays, mais, même si c'est de peu, j'ai dépassé la limite d'âge autorisée. Je suis également un peu trop âgée pour me mettre au service des forces de l'ordre, n'en ayant plus guère moi-même. Le corps médical considère néanmoins que je suis trop jeune pour mourir.

Chacun de nous essaye de vivre le moins mal possible sa propre vie avec ses maladies, ses charges, ses chagrins et ses aléas de toutes sortes, mais chaque jour qui passe, on alourdit son fardeau.

Et que dire de tous ces jeunes qui aimeraient faire la fête et auxquels on offre, pour toute joie, que celle de se retrouver tous ensemble pour déposer des bougies, des peluches ou des fleurs sur des avenues, des places ou dans des centre commerciaux à la mémoire de ceux qui ont été sauvagement massacrés ? Est-ce cela le fameux "Vivre ensemble" qu'on nous vante et qu'on nous prêche ?

La fête, telle qu'elle se concevait il y a encore peu de temps, ne peut plus exister sans barrières, policiers et soldats en arme et en armure.

Quel sera, à votre avis, le "tube" de l'été ? La Marseillaise sans aucun doute.

Le Tour de France qui n'a débordé cette année que sur la frontière suisse, est en train d'arriver.

Les Champs-Elysées accueillent les fans, mais il est interdit de boire un petit coup en attendant les coureurs.

Il faut montrer son sac, se laisser palper pour avoir le droit de crier son enthousiasme au passage des vedettes. Mais cela ne semble déplaire à personne et donne peut-être à certains une importance dont ils se croyaient totalement dénués.

Il n'y a pas de quoi pavoiser pourtant !

Sur fond de mensonges et de polémiques, les dirigeants de ce beau pays de France - ils ne sont pas les miens tant j'ai honte d'eux - continuent à s'étriper, se chamailler, se canarder à coups d'armes psychologiques et de vidéos truquées.

Nous n'avons plus de larmes pour pleurer. Nos yeux sont secs.

Après les fleuristes, les marchands de bougies et de peluches, c'est au tour des marchands de larmes artificielles de faire fortune.

Eriam

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