Belle gueule, belle voix, belle carrière politique sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, pourrait-il incarner Le Renouveau du parti de droite ?
En effet, à 54 ans, ce bel homme qui s'était, non pas retiré de la vie politique, mais concentré plutôt sur la ville de Troyes dont il est maire depuis le 25 juin 1995 (24 ans, 4 mois et 11 jours), son rôle de président de l'Association des Maires de France depuis le 27 novembre 2014 (4 ans, 11 mois et 9 jours), et depuis peu bras droit du nouveau président des LR, Christian Jacob, fait sa rentrée sur les plateaux de télévision. En réalité, pour promouvoir son dernier livre : Une histoire sentimentale (Albin Michel).
"Un deuxième tome en forme d'hommage à la France des territoires et des élus locaux, piliers de la République. Un cri d'alarme sur la montée des communautarismes et des populismes. Et aussi, à cinq mois des municipales qu'il espère bonnes pour Les Républicains, une manière de se repositionner aux avant-postes du jeu politique national."
Ambition présidentielle ? Pourquoi pas ? François Baroin n'aimerait pas que nous nous retrouvions, comme les sondages le laissent déjà entendre, à choisir entre Emmanuel Macron, jeune, beau, récent en politique et dont la voix ne porte pas excepté lorsqu'il s'énerve, et Marine Le Pen qui n'est pas une perdrix de l'année, mais dont la carrière politique remonte au siècle dernier, dont la voix est vulgaire et qui, de surcroît, est une femme 
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Ce choix restreint lui suffirait-il pour entraîner dans son sillage blond, les voix de droite, gauche, mi-droite, mi-gauche ? Un petit conseil gratuit que je me permets de donner à François Baroin : s'il ambitionne vraiment de devenir président de notre République, il devra changer son timbre de voix. En effet, grave et caressante à faire frissonner plus d'un être, elle devient vite soporifique s'il parle trop longuement.
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Puisque je parle du handicap d'être une femme dans notre pays, et en dehors de l'inégalité flagrante entre les salaires de l'une et l'autre sexe, je mentionnerai également l'attribution du Prix Goncourt 2019 à un homme alors que restaient en lice trois hommes et une femme.
Sachant que ce prix existe depuis 1903 et qu'il fallut attendre l'année 1944 pour qu'une femme, Elsa Triolet, en devienne la première lauréate ("Le premier accroc coûte 200 francs"), et que chaque année il fut attribué, même en temps de guerre, seules 10 femmes contre 106 hommes ont reçu cet "insigne honneur".
Bien sûr, Amélie Nothomb avec son roman "Soif", l'une de la bande des quatre, est restée dans les coulisses !
Tant pis pour elle ! Néanmoins, son roman, dès sa sortie, fut tiré à 200 000 exemplaires, dont 150 000 ont déjà été vendus. Pour étancher sa soif elle pourra continuer à boire du champagne dès son réveil 
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Eriam
