17 septembre 2007
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Non, ce n'est pas le titre d'une série B de télévision américaine, mais le résumé, selon les médias et ses meilleurs ennemis, de la vie de Nicolas Sarkozy.
Dans un dossier que je qualifierai d'inintéressant, Christophe Barbier, Directeur de la Rédaction de l'Express, nous rappelle sous le titre "Le problème Cécilia", que son époux souffre d'une addiction à son égard et qu'elle est "la part non négociable de lui-même". Nous l'avons lu et relu depuis de nombreux mois ainsi que tout le reste du dossier.
Après le numéro glamour du NouvelObs sur le même sujet cet été, tout cela a plutôt le don de nous irriter !
C'est tout pour le chapitre "Amour".
Passons au mot "gloire" : elle est venue après des années de labeur intense pendant lesquels Nicolas n'a rien négligé pour parvenir à ses fins. Le 6 mai, il est devenu Président de la République Française !
Qu'on le critique ou qu'on l'en loue, c'est un fait et personne ne peut lui retirer le mérite d'être parvenu à réaliser son rêve de gosse.
Et maintenant, "l'argent" ! Mot tabou entre tous dans notre civilisation judéo-chrétienne où l'on n'ose même pas dire le prix de sa voiture à son voisin, et surtout pas... le montant de son salaire !
Impressionné par l'argent Nicolas ? Eh bien oui ! Quand on doit gérer un pays dont la dette publique, à la minute où j'écris, est de plus de 1270 milliards d'euros on a de quoi l'être ! (Rectifié à 20 h 56).
Mais, bien sûr, dans l'esprit de ses meilleurs ennemis, Dominique Galouzin de Vilepeau et François Bâillemou (récemment réveillé de son long sommeil estival), c'est de l'argent des parvenus ou dirigeants des sociétés du CAC 40 qu'il s'agit.
Et l'un de comparer notre président tantôt à Napoléon, tantôt au bourgeois gentilhomme, et l'autre de "déplorer la "fascination" du chef de l'Etat pour l'argent, la "peopolisation" politique et "la jubilation des hot-dogs".
Peut-on croire un instant que le premier fasse la tournée des plateaux de télévision et des radios, tel un voyageur de commerce, uniquement pour dénigrer celui qui a gagné la place qu'il aurait bien voulu occuper ? Serait-il désintéressé au point d'abandonner les droits d'auteur de son livre : "Le soleil noir de la victoire" à une association caritative ?
Quant au second qui élève des chevaux, les fait-il courir pour le plaisir de dépenser de l'argent sans en gagner en retour ?
Et quand bien même Nicolas Sarkozy serait-il fier de porter une Rolex au poignet, cela le rendrait-il vulgaire pour autant ?
Il est facile de mépriser l'argent lorsqu'on n'en manque pas !
Eriam
Dans un dossier que je qualifierai d'inintéressant, Christophe Barbier, Directeur de la Rédaction de l'Express, nous rappelle sous le titre "Le problème Cécilia", que son époux souffre d'une addiction à son égard et qu'elle est "la part non négociable de lui-même". Nous l'avons lu et relu depuis de nombreux mois ainsi que tout le reste du dossier.
Après le numéro glamour du NouvelObs sur le même sujet cet été, tout cela a plutôt le don de nous irriter !
C'est tout pour le chapitre "Amour".
Passons au mot "gloire" : elle est venue après des années de labeur intense pendant lesquels Nicolas n'a rien négligé pour parvenir à ses fins. Le 6 mai, il est devenu Président de la République Française !
Qu'on le critique ou qu'on l'en loue, c'est un fait et personne ne peut lui retirer le mérite d'être parvenu à réaliser son rêve de gosse.
Et maintenant, "l'argent" ! Mot tabou entre tous dans notre civilisation judéo-chrétienne où l'on n'ose même pas dire le prix de sa voiture à son voisin, et surtout pas... le montant de son salaire !
Impressionné par l'argent Nicolas ? Eh bien oui ! Quand on doit gérer un pays dont la dette publique, à la minute où j'écris, est de plus de 1270 milliards d'euros on a de quoi l'être ! (Rectifié à 20 h 56).
Mais, bien sûr, dans l'esprit de ses meilleurs ennemis, Dominique Galouzin de Vilepeau et François Bâillemou (récemment réveillé de son long sommeil estival), c'est de l'argent des parvenus ou dirigeants des sociétés du CAC 40 qu'il s'agit.
Et l'un de comparer notre président tantôt à Napoléon, tantôt au bourgeois gentilhomme, et l'autre de "déplorer la "fascination" du chef de l'Etat pour l'argent, la "peopolisation" politique et "la jubilation des hot-dogs".
Peut-on croire un instant que le premier fasse la tournée des plateaux de télévision et des radios, tel un voyageur de commerce, uniquement pour dénigrer celui qui a gagné la place qu'il aurait bien voulu occuper ? Serait-il désintéressé au point d'abandonner les droits d'auteur de son livre : "Le soleil noir de la victoire" à une association caritative ?
Quant au second qui élève des chevaux, les fait-il courir pour le plaisir de dépenser de l'argent sans en gagner en retour ?
Et quand bien même Nicolas Sarkozy serait-il fier de porter une Rolex au poignet, cela le rendrait-il vulgaire pour autant ?
Il est facile de mépriser l'argent lorsqu'on n'en manque pas !
Eriam