18 septembre 2007
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C'est les autres."Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds. La cause occasionnelle c'est que, au moment où j'ai écrit Huis clos, vers 1943 et début 44, j'avais trois amis et je voulais qu'ils jouent une pièce, une pièce de moi, sans avantager aucun d'eux. C'est-à-dire, je voulais qu'ils restent ensemble tout le temps sur la scène. Parce que je me disais que s'il y en a un qui s'en va, il pensera que les autres ont un meilleur rôle au moment où il s'en va. Je voulais donc les garder ensemble. Et je me suis dit, comment peut-on mettre ensemble trois personnes sans jamais en faire sortir l'une d'elles et les garder sur la scène jusqu'au bout, comme pour l'éternité. C'est là que m'est venue l'idée de les mettre en enfer et de les faire chacun le bourreau des deux autres." Jean-Paul Sartre - "L'enfer, c'est les autres".
Je vous laisse méditer...
Néanmoins, mon propos ne s'arrête pas là, mais à ceux de la dame en question.
Pendant sa campagne électorale, se voulant "rassembleuse" de foules, Ségolène Royal prêchait, du haut de la tribune du stade Charléty : "Aimons-nous les uns, les autres", sur le toit du PC de Solférino : "Tous ensemble, tous ensemble !". J'en passe et des meilleures.
Avisée du déferlement de haine qui s'abat à nouveau sur elle, en voyage dans la Belle Province (Québec), elle répond : "Pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. Donc, je pardonne à tous ceux qui m'agressent, parce que d'abord je pense qu'ils me font moins de mal à moi qu'aux socialistes, qu'à toute la gauche." Mais aussi : "J'ai l'impression en lisant tous ces ouvrages que si j'étais Jeanne d'Arc, j'aurais déjà été brûlée vive !".
N'est-il pas coutume, lorsqu'une grande passion se meure, de brûler ce qu'on a adoré ?
Toutes ces belles phrases de la Dame de Melle tendraient à faire croire qu'elle est prête à tendre la joue gauche après s'être fait souffleter la joue droite (ou plutôt magistralement gifler !).
Que nenni ! L'on nous dit qu'elle affûte ses armes et, bien qu'il n'y ait plus d'Anglais à bouter hors de France (ils se sont fondus dans la population), la Dame repart en guerre et appliquera la loi du Talion : "Oeil pour oeil, dent pour dent", dans un livre à paraître bientôt.
Aura-t-elle le dernier mot ? Nous l'espérons sincèrement, car ces ferraillages de bas étage ne sont pas près de redorer le blason du PS.
Eriam
Photo : AN/Reine May - Crescence - courtoisie du Web
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