Non je n'ai pas changé... je suis toujours votre blogueuse préférée, et malgré une absence prolongée, vous continuez à venir me rendre visite chaque jour. Dans cette fidélité muette, je sens une interrogation et un désir de savoir ce qui se passe dans ma tête de femme passionnée de politique.
Aujourd'hui, à une semaine du premier tour, entre mes actions militantes, je trouve un peu de temps pour vous adresser un petit message. Je serai brève car vous êtes tellement abreuvés d'informations et, souvent écoeurés par l'abondance, qu'il serait inutile d'en rajouter trop.
François Hollande se dit "prêt à gouverner la France" alors que Nicolas Sarkozy est prêt à continuer le travail commencé il y a 5 ans, mais hélàs pas toujours reconnu.
Cet après-midi, à coups de phrases grandiloquentes, prononcées sur un ton quasi-mitterrandien (n'est pas François Mitterrand qui veut), François qui, selon Eva Joly représente une "gauche molle et folle", va tenter de convaincre tous les électeurs de gauche ou du centre qui ne voteront pas pour le candidat sortant.
A l'instar de Jean-Luc Mélenchon qui, le premier, a investi l'espace public pour haranguer les foules à l'ancienne, François s'en va-t-au bois de Vincennes tandis que Nicolas, soit pour conjurer le sort funeste qui lui fut ensuite réservé, soit pour envoyer un signe très fort à la France qui le boude, va réinvestir la place de la Concorde où il fêta son triomphe le 6 mai 2007. Bon choix Mesdames ? Reste à voir !
Les gladiateurs vont s'affronter, chacun dans son arène, devant une foule frigorifiée et qui prendra sans doute quelques giboulées sur la tête sans que cela ne refroidisse un enthousiasme qu'elle n'a pas du côté de François.
Je pense que tous ceux qui viendront applaudir Nicolas Sarkozy, et je gage qu'ils seront nombreux, seront motivés et prêts à le porter vers une victoire, peut-être au chiffre faible, mais sans tirs au but, car ils auront compris qu'un Hollande à la tête de l'Etat français, ce serait une défaite et empêcherait que la France redevienne vraiment forte !
Eriam
