A quelle exercice s'est donc livré Nicolas Sarkozy devant les journalistes à Bruxelles hier après-midi ?
J'ai regardé sa conférence de presse et, si j'avais été Benoît XVI, je lui aurais donné le bon Dieu sans confession.
Il nous avait dit et rabâché pendant sa campagne en 2007 : "Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas etc."
Qui a-t-il trahi ? A qui a-t-il menti ? Mais à personne bien sûr. En réalité, en bon avocat qu'il était avant de devenir président de la République, il a tout simplement plaidé sa propre cause devant le monde entier, occultant les vrais problèmes, faisant porter le chapeau de ses erreurs par les autres, et surtout, s'autorisant à parler de soutiens qui ne lui ont jamais été accordés.
Angela Merkel, m'a-t-on dit, est dans une colère noire contre "son ami Nicolas".
Il a voulu "défendre l'honneur de la France". En réalité, il a, une fois de plus, terni sa propre image aux yeux du monde entier.
Honte à vous M. le président !
Eriam en colère