Tu cries trop fort,
Je n'entends plus claquer,
le drapeau d'l'UMP,
Ni la voix de Juppé...
Glosez, glosez, il en restera toujours quelques chose, et ce n'est pas la médiation de cet homme, peut-être le plus sage d'entre nous, qui modifiera la perception des uns et des autres.
Je tenais François Fillon pour un homme d'Etat responsable après cinq ans de pouvoir dans l'ombre d'un président de la République qui l'avait préparé à tous les combats.
La haine entre deux hommes, pire que celle qui peut exister entre deux femmes, faisant perdre tout jugement, je suis atterrée par les propos des uns et des autres.
Ces deux messieurs ont-ils pensé aux ravages exercés par leur attitude au sein des adhérents ? Ces adhérents qui, il y a une semaine, ont quelquefois parcouru des dizaines de kilomètres pour se rendre dans les bureaux de vote de leur parti, ont attendu des heures pour pouvoir voter en toute confiance, pour constater ensuite que tous leurs efforts avaient été vains.
S'il n'y avait eu contestation que sur un écart un peu juste en nombre de voix, peut-être eût-il été plus aisé de les départager. Mais toute la boue qui s'est alors déversée sur les uns et les autres laisse mal augurer de la suite à donner à cette lamentable affaire.
Certains journalistes politiques avisés proposent que les adhérents retournent aux urnes pour refaire le vote. Mais qui voudra se déplacer à nouveau après une telle semaine ?
Eriam