L'heure à laquelle j'écris est des plus graves, la suivante le sera encore plus et ainsi de suite jusqu'à la fin des temps.
En effet, comment envisager l'avenir avec optimisme lorsqu'on entend ce que Hollande ne veut pas dire mais qu'il fera peut-être en légiférant par ordonnances (clic)"sur les secteurs d'activité porteurs d'un sentiment de renaissance de la confiance, de la création d'emploi". (Dixit F. Rebs...AMEN !). Qu'en des termes d'espérance ces choses là sont dites !
Quelle mouche a donc soudain piqué François le mou, l'indécis, le vélléitaire ? Pourquoi passer la première (vitesse) ? Le président du PS aurait-il pris conscience du flottement de sa majorité qui commence à se demander s'il y en a un dans la salle ?
Aurait-il peur de voir ses propositions (mais lesquelles ?) toquées et retoquées à l'infini ? Hop ! On gouverne par ordonnances. Ce qui fut reproché à la droite lorsqu'elle se permit d'en user il y a fort longtemps.
Mardi soir, regardant C dans l'air, l'excellente émission de France5, j'ai entendu les journalistes qui y participaient nous prédire la fin du monde France à très brève échéance si François Hollande n'endossait pas le costume de président.
N'avons-nous pas déjà ouï quelque chose de ce genre concernant le précédent chef de l'Etat ? Oui, mais ce n'était pas pour les mêmes raisons. Lui, il était trop agité ! C'est sans doute pour éviter de lui ressembler que François, toujours obsédé par Nicolas, poursuit son bonhomme de chemin sans pouvoir se décider à avoir une idée pour redresser notre pays.
Peut-être - laissons-lui le bénéfice du doute - sortira t'il quelque chose de sa prochaine prestation télévisée annoncée quelque part en mars, avril ou à la trinité. Il doit d'abord réunir ses troupes en conclave.
Son conseiller en communication lui aura probablement conseillé d'attendre que le nouveau pape soit élu, qu'il ait été mis en place et qu'il soit bien assis sur son trône pontifical.
Benoît XVI lui avait déjà fait de l'ombre lorsqu'il annonça sa renonciation. Il ne faut pas récidiver !
Eriam
PS. J'avais programmé cette petite chronique pour jeudi matin. L'élection du pape ayant été plus rapide que prévu, j'ai dû surseoir à sa parution. Le nouveau François a déjà chipé la vedette au président du PS, blaireau de service (clic).