La première, d'origine marocaine, benjamine, à 35 ans, du gouvernement Ayrault et pas encore ravagée par les outrages du temps, affiche un visage continuellement lisse et serein, dans lequel toutefois fleurit un sourire, tantôt malicieux, tantôt méprisant.
La ministre des Droits de la Femme au prénom de serpent, emploie un langage policé, une langue d'un bois bien lustré, pour faire connaître les actions du gouvernement en tant que porte-parole.
A quel titre s'est-elle donc permise de demander que les manuels scolaires affichent les préférences sexuelles des écrivains ? Aurait-elle l'ambition de remplacer Vincent Peillon mis au piquet pour avoir encouragé la consommation de cannabis ?
Jamais ministres, même sous le règne de Nicolas Sarkozy, n'ont eu d'idées aussi saugrenues, et surtout, ne les ont fait connaître aux médias.
Fleur Pellerin, bardée de diplômes plus prestigieux les uns que les autres, énarque de 39 ans d'origine coréenne, visage énigmatique et encore plus lisse que celui de la précédente, si elle cherche à se distinguer, c'est en reprenant mot pour mot, les discours de son chef qu'elle débite d'une voix monocorde (comme lui), mais en prenant bien soin de la jouer "collectif". En effet, où Jean-Marc Ayrault emploie le "je", Fleur dit "nous".
Malgré ses jupes à mi-cuisses, ses talons-échasses et ses lèvres ripolinées, elle est aussi inodore qu'une fleur de cactus, mais beaucoup moins piquante !
Enfin, tout est relatif !
Eriam