Tout le monde (ou presque) sait que chaque candidat à l'élection présidentielle française, se doit de réunir 500 signatures de 500 maires de villages, petites ou grandes communes, pour être officiellement reconnu comme candidat potentiel.
Il semblerait que François Hollande n'ait eu aucun mal à obtenir ses signatures, ce d'autant qu'il y a certainement plus de 500 villages en Corrèze dont il est déjà président. C'est pourquoi, de facto, il s'est intronisé prochain président de la République. Quel cumulard !
Concernant Eva Joly, sa disparition médiatique viendrait peut-être du fait qu'elle n'est pas certaine de convaincre 500 distinguées personnes qu'il faut absolument voter écolo. En effet, eu égard aux accords boîteux avec le PS, ces maires ne souhaitent peut-être pas voir les écolos envahir leurs circonscriptions.
Quant à Marine, elle peine (oui, c'est facile !
) à réunir son quota ce qui était déjà le lot de son père lorsqu'il était candidat.
Je ne me prononcerai pas encore en ce qui concerne les autres, déclarés ou annoncés, car je pense que certains seront obligés de déclarer forfait avant le vrai début de la campagne.
Quid de Nicolas Sarkozy ? Je suis certaine que, sur le terrain, les élus, et surtout les militants de base, battent la campagne pour recueillir les précieux paraphes.
Toutefois, la plupart des régions, des cantons et certaines grandes villes ayant été pris démocratiquement (et non par effraction) par la gauche, la tâche semble plus difficile à assumer.
C'est sans doute pourquoi notre président ne s'est pas encore déclaré ouvertement en campagne !
Eriam
