Loin d'inverser la courbe du chômage, certaines mesures prises par le gouvernement ont eu pour résultat de l'aider à monter plus haut, et surtout à faire entrer certains emplois dans l'économie souterraine la plus noire...
Au moment où ils doivent voter le Budget rectificatif 2014, les députés devraient se pencher et tomber sur les emplois détruits à cause de l'énorme augmentation des charges sociales sur les emplois à domicile.
Cette mesure, qui devait pénaliser les "riches" a en réalité touché une grande partie des foyers aux revenus modestes, ou des retraités aux retraites encore plus modestes. D'où augmentation du travail au noir...
De même, alors qu'une fois encore l'on voulait faire payer les riches consommateurs de sexe en les pénalisant d'une amende de 1500 euros à chaque passe, ce sont les "consommées" qui ont pris l'avion pour le Brésil où elles sont accueillies à bras ouverts, exportant leurs charmes sans retombées pour l'escarcelle française !
Il paraît que "l'économie souterraine" (clic) (alcools, cigarettes, drogue, prostitution, femmes de ménage, plombiers etc.) représenterait en France 10,8% du PIB, soit 219 milliards d'euros pour l'année 2012.
Une bien belle somme qui échappe à Bercy !
Et pendant ce temps-là, les cheminots creusent le déficit de la SNCF à coups de dizaines et même centaines de millions d'euros.
Eriam
