Que fait-il ? Il envoie des SMS. Particulièrement au vainqueur de l'étape du Tour de France, français pour une fois.
Puis, pour être certain qu'il a bien reçu son SMS, il lui téléphone. Quel bonheur pour celui qui est l'objet de tant d'attentions ! S'il s'occupait autant de tous les Français, il prendrait peut-être un point dans les sondages.
Demain, dès l'aube, tandis qu'Angela savourera la victoire de l'Allemagne en coupe du monde de football, François enfilera son costume trop étroit, sa cravate à la provenance non identifiable, ses chaussures imperméables (on ne sait jamais !) et chaussera (eh oui ! c'est ainsi qu'on dit) ses lunettes danoises.
Ainsi affublé, pompes bien cirées par les conseillers de l'Elysée, il attendra dix heures du matin pour emprunter (la rendra-t-il en rentrant ?) la voiture qui le conduira vers les Champs pour célébrer le centenaire de la guerre de 14-18 qui vit la première défaite de l'Allemagne contre les restes du monde.
Une Allemagne qui, depuis, et malgré une autre défaite en 1944 a redressé non seulement la tête, mais son économie, son industrie et... son football.
Notre France, selon Manuel Valls, est "entravée, coincée, tétanisée".
Allons-nous enfin prendre le taureau par les cornes pour gagner les oreilles et la queue sans passer par les prolongations d'immobilisme et les tirs aux buts dans l'eau ?
Allons enfants... (clic).
Eriam