J'avais l'intention, pendant ce weekend, de vous raconter, à ma façon, une histoire d'amour. L'actualité politique primant sur les contes de fées (ou de sorcières) je me dois de vous entretenir de ce qui m'a le plus choquée ces derniers jours.
Non, ce ne sont pas les décapitations en série perpétrées par DAECH (je rigole !), ni la nouvelle guerre froide déclenchée par le manque de sommeil de Poutine qui a préféré se priver du déjeuner de clôture du G20 pour dormir quelques heures de plus dans son avion avant de repartir au boulot ce lundi matin. (En fait, il n'en pouvait plus d'être obligé de supporter François Hollande).
Bien que ces sujets soient très importants, ainsi que le font les journalistes français mais aussi étrangers, je privilégierai l'actu-réalité de nos politiques.
En l'occurrence, les déclarations de Nicolas Sarkozy qui, pour faire plaisir à quelques excités ringards de l'UMP, a tout simplement décidé d'imiter François Hollande et de promettre de détricoter tout ce que celui-ci a fait depuis son accession au trône.
Etant donné qu'il n'a pas fait grand-chose, cela ne mènera pas loin, rassurons-nous !
Revenons à nos homos. Nicolas a tout simplement décidé d'abroger - dans le cas où il reviendrait au pouvoir, cela va sans dire et ce dont il ne doute pas - la loi qui leur permettait, après un mariage, de pouvoir divorcer comme le commun des mortels hétéros !
S'il veut régresser un peu plus, et eu égard au peu de considération dans lequel il tient Valéry Giscard d'Estaing, pourquoi ne propose-t-il pas d'abroger la loi sur l'avortement courageusement défendue en son temps par Simone Veil ? Et pourquoi pas la loi abrogeant la peine de mort pendant qu'il y est ?
Vous connaissez mon sentiment concernant le mariage pour tous et je ne vais pas y revenir. Toutefois, je considère, comme la plupart des Français, que ce qui est fait est fait, sinon bien fait, mais qu'il faut respecter ceux qui en ont bénéficié.
La polémique du weekend me conforte donc dans ma décision de voter pour Bruno Lemaire à la fin du mois de novembre.
Eriam
