Le ministre des finances, Michel Sapin si je ne m'abuse (lequel de nous deux abuse le plus l'autre ?), a fait tellement peur aux exilés fiscaux que ceux-ci déferlent sur Bercy comme les réfugiés à nos frontières.
Mais de quoi ont-ils peur ? Que les Suisses ne les dénoncent selon la convention signée il y a quelque temps ? Ou bien que les îles paradisiaques dans lesquels leurs biens se réchauffaient et fructifiaient, ne disparaissent à cause, justement, du réchauffement climatique ?
Ils seraient des milliers et même des dizaines de milliers de réfugiés à frapper à la porte du percepteur pour demander l'asile à la France.
C'est peut-être grâce à cette manne inattendue que François Hollande se montre si généreux et distribue à tour de petits bras potelés, des subventions aux maires qui veulent bien accueillir des réfugiés climatiques, politiques, dogmatiques, philosophiques, catastrophiques, bénéfiques... mais en aucun cas mirifiques.
Qui l'eût cru ? Les exilés fiscaux viennent aux secours des exilés tout court.
Bien sûr, je plaisante... à peine. Mais où François va-t-il chercher tout cet argent qu'il dépense sans compter et sans même que quelqu'un compte à sa place ? Ce n'est pas le fort des Enarques de faire des comptes. Les Polytechniciens peut-être, et encore.
Les Enarques occupant tous des postes prestigieux où il est méprisable de parler d'argent pour soi-même et même tout court, ils ne se posent pas la question de savoir d'où il vient.
Dans notre monde de plus en plus virtuel où existent déjà les "bitcoins" (clic), il est facile de taper : "Mille milliards de mille sabords" sur Google, et de voir affluer sur son compte virtuel tous les euros qui permettront... de ne rien faire.*
Eriam
* Ceci étant dit, la situation des migrants réfugiés politiques, climatiques etc. est de plus en plus préoccupante, mot extrêmement faible pour dire que la situation est suprêmement hyper dramatique ! Je suggère que nous donnions asile à Angela Merkel qui se trouve confrontée à un dilemme des plus cruels dans son pays, obligée, après avoir ouvert ses bras aux réfugiés, de les refouler à la frontière allemande.
