Des Français sont descendus hier dans la rue - peu nombreux apparemment - pour protester contre la prolongation de l'état d'urgence en raison des actes terroristes des derniers mois.
Je ne suis pas d'accord avec eux. Quand on a rien à se reprocher, on ne doit pas avoir peur d'une descente de police au petit matin... Enfin, quand même !
Depuis des mois, et même des années, nous sommes confrontés à l'état d'urgence : état d'urgence contre la grippe H1N1, état d'urgence contre le virus Ebola, état d'urgence contre la fièvre aphteuse des vaches, contre l'encéphalopathie spongiforme des vaches, contre la grippe aviaire qui, au nom d'un foie gras propre, a décimé les canards et les paysans qui en faisaient leurs choux gras.
Plus récemment, le moustique tigre a commencé à faire des ravages dans notre pays, importé des îles, en s'attaquant aux hommes sous le nom de Chikungunya ou dengue, virus qui rendent dingues les services de santé.
Le voilà maintenant qui, sous le nom de Zyka (la muzyka, la, la, la, la, la), s'attaque aux fœtus pour les malformer (nouveau mot - et pourquoi pas ?) et gâcher leur vie avant même qu'ils n'aient respiré l'air pollué de notre terre.
L'état d'urgence a donc été décrété et la chasse aux moustiques jusque dans les verres où stagne un peu d'eau, même pas croupie, a commencé à grand renfort d'insecticides puissants.
Ce moustique, viendrait, paraît-il de la Guyane, tout comme le virus Taubira qui est beaucoup plus dangereux à l'état latent qu'à l'état virulent.
François Hollande, particulièrement, et malgré les grandes déclarations de l'ancienne Garde des Sceaux : "Je suis loyale à François Hollande" (je pensais qu'on était loyal envers quelqu'un ?) devrait se méfier du virus Taubira qui pourrait bien devenir très virulent à l'aube de l'an 2017.
Eriam
PS. La bestiole qui illustre cette chronique s'est introduite il y a quelques mois dans ma salle de bains. Heureusement, elle faisait beaucoup de bruit ce qui m'a permis de lui envoyer un petit coup de bombe et de la descendre sans dommage. Personne n'a pu me dire qui elle était. Le moustique tigre que l'on nous montre est noir et blanc. Un tigre, en principe, à part ceux des neiges, n'est-il pas orange et noir ?
Je profite de l'opportunité généreuse que m'offre Over-blog pour rallonger cette chronique en ouvrant une nouvelle section ci-dessous. Bien entendu, vous n'êtes pas obligés de tout lire dans la foulée.
Pour lutter contre la dépression
Casser la routine quotidienne par une simple geste inhabituel équivaudrait à prendre une tartine de cornichons ou de bananes.
Ce matin, assez marrie de devoir me lever à l'heure habituelle bien que nous soyons dimanche, j'ai eu envie de casser ma routine sinon ma voix.
Alors que chaque matin en ouvrant mes volets je dialogue avec les oiseaux, incorrigibles siffleurs malgré l'hiver, aujourd'hui j'avais décidé de les envoyer promener en les priant, en des termes pas très aimables, de fermer leurs becs.
Raté ! Comme il pleuvait des chiens et des chats (comme disent les Anglais dans leur langue) ces délicieux petits amis se sont abstenus de ravir mon ouïe affutée !
De colère, je regardai vers le massif où la poule noire vient d'ordinaire arracher mes pensées, bien décidée à la pourchasser. Encore raté ! Sans doute écoeurée par le mauvais goût de mes noires pensées, elle non plus ne vint pas m'agacer.
Le coq ne chanta pas dès 4 h du matin et je me retrouvai toute bête devant mon bol de Ricoré, encore plus frustrée d'avoir dû quitter le rêve dans lequel Georges Clooney m'offrait un Nespresso.
Rien d'autre !
Eriam
