Si, de gré ou de force nous attrapons presque tous le virus de la politique contre lequel il n'existe encore aucun traitement, sauf un mauvais, il paraîtrait que certaines maladies nous frapperaient particulièrement lors des universités d'été des partis politiques.
Apparemment, le midi de la France - Sud-Est évidemment - serait régulièrement atteint de sarkozite, voire de sarkozite aiguë dans les cas les plus graves. Le Cap Negre en serait le foyer privilégié. Mais au fait, peut-on encore traiter le Cap de negre ? Ou, plus politiquement correct, doit-on dire : "Cap Black" ?
Par cette chaleur, suivre Nicolas Sarkozy dans ses pérégrinations relève de la pure folie, et ses groupies, pas toutes très jeunes, sauf au Fouquet - oh pardon ! au Touquet - risquent le coup de chaleur surtout si sa présence les excite car il mouille sa chemise. À tordre !
Attraper la sarkozite c'est bien, mais surtout en hiver. Ça réchauffe !
Eu égard aux sondages qui donnent Alain Juppé, malgré s maladie de "l'identité heureuse", loin devant Nicolas pour gagner la primaire de Les Républicains, la sarkozite ne serait pas trop contagieuse, pas plus que la Lemairite, la Fillonite,la NKMite, et la péritonite.
Cherchez l'erreur ! Ah ! Ah ! Ah !
Eriammement vôtre
Tandis que Nicolas Sarkozy transpirait au Touquet, fief d'Emmanuel Macron qui y passe ses vacances dans la maison de son épouse-maman-grand-mère, Alain Juppé rencontrait les Français à Chatou (miaou).
Quelle différence entre Nicolas, toujours vociférant, le cou serre dans une cravate par 35° à l'ombre, et Alain, en chemisette, souriant, qui, dans la peau d'un septuagénaire, se dit : "serein dans sa tête et dans son corps" !
"L'identité heureuse" ne serait-elle pas tout simplement la maladie d'amour ?
Elle court, elle court, la maladie d'amour dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans...
Eriam
