Tout le mal que l'on t'a fait en ce 15 août 2016 !
En ce jour placé sous haute surveillance, qui célèbre et ton nom et la France, je me suis rendue à la messe dans l'église de ma ville de villégiature dont le clocher domine encore (pour combien de temps ?) les constructions.
Les autochtones, reconnaissables à leur tenue du dimanche bien que nous soyons lundi, côtoyaient les vacanciers en tenue plus décontractée, et meme trop décontractée. Les temps changent !
Non par crise de foi mais, je le confesse (une fois n'est pas coutume), par négligence ou impossibilité, je ne vais pas régulièrement à la messe.
C'est pourquoi j'avais oublié que la chorale de cette ville bien que très peuplée, n'avait rien à voir avec celle de Notre-Dame de Paris, ou pire, celle de Mademoiselle Le long bec. Que les anciens piochent dans leurs souvenirs (Fernand Raynaud).
Néanmoins à ce point ce fut de la provocation au meurtre et meme un attentat perpétré contre les chants d'église les plus connus.
Le pauvre Schubert a du se retourner dans sa tombe quand l'organiste a tenté de jouer son Ave Maria. Une fausse toutes les quatre notes.
J'ai failli en mourir ! Non, rien de risible dans ce que je dis.
De surcroît, il nous fallut subir pendant plus de 25 minutes montre en main, une homelie hurlée par un prêtre exotique qui a dû donner à Marie l'envie de monter aux cieux plus rapidement que prévu car je ne l'ai pas rencontrée.
Il est vrai que, n'en pouvant plus, je me suis éclipsée comme une étoile filante bien avant la fin de la cérémonie pour cacher ma détresse aux yeux des paroissiens.
O Marie, si tu savais, tout le mal que l'on m'a fait !
Eriam
