On a retrouvé Nicolas Sarkozy. Dans ma précédente chronique je me demandais qui se souvenait de lui. Les juges ! Je ne ferai aucun commentaire en l'état actuel de l'instruction et parce que dans notre beau pays des libertés, existe la présomption d'innocence que semblent oublier la plupart des journalistes.
Tandis que la grève fait rage en ce 22 mars déjà entré dans l'histoire puisque démarre une manifestation à laquelle vont se joindre tous ceux qui n'y étaient pas invités, sans doute pour renforcer les cortèges et se tenir chaud. Car il fait froid ce jeudi second jour du printemps !
Une nouvelle arme vient d'être mise à la disposition des médias pour éviter les erreurs de comptage dans les manifestations. Dès aujourd'hui elle sera expérimentée dans toutes les villes et les villages ou quelques personnes se réuniront pour marcher ensemble. Vous savez, il y a toujours une querelle de chiffres entre ceux qui manifestent et la police qui les compte.
D'ores et déjà, elles sont en place : les mouchardes qui vous repéreront dès que vous franchirez le faisceau de leur rayon d'action. Je parle bien sûr des caméras de comptage et pas des policières en embuscade pour traquer les harceleurs de rue !
Un flicage de plus dans notre pays des libertés. Près de chez moi, elles fleurissent plus vite que les primevères dans mon jardin. Depuis la fin de l'hiver j'en ai dénombré... je n'arrive même plus à les compter. Bientôt tous les lampadaires et les feux de circulation en seront munis. Et elles ne vous prennent pas seulement par devant ! Si on y ajoute tous les radars sauvages, il sera quasi impossible de rouler en toute quiétude de peur de dépasser la vitesse autorisée ou de ne pas l'atteindre !
L'erreur n'est plus permise ! La permission n'est plus accordée, et comme le slogan de mai 1968 est aujourd'hui jugé trop violent : "il est interdit d'interdire", je préfère lancer le mien qui illustre bien ce qui ne nous est plus permis aujourd'hui, c'est-à-dire presque tout :
Il n'est plus permis de permettre !
Eriam
