Après quelques jours de suspense et de colère macronienne, nous avons appris hier dans la soirée que Christine Lagarde, cheveux toujours impeccablement blancs, teint bronzé et visage un peu plus marqué, avait été nommée au poste prestigieux de Présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), et ce pour 8 ans. Elle en aura 69 à la fin de son mandat.
Pour assumer cette nouvelle et très importante charge, Dame Christine a abandonné son poste de Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) qui l'avait désignée pour remplacer le libidineux et sex addict Dominique Strauss Khan en 2011.
(Souvenez-vous du Sofitel de New-York, entre autres endroits où avait sévi celui qui voulait être président de notre République.)
Une autre femme, la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, de noble extraction, 61 ans, aussi élégante que Christine Lagarde, a été nommée Présidente de la Commission européenne.
Chacune de ces femmes, bien que ni l'une, ni l'autre, n'ait "fait" Polytechnique ou l'ENA, possède un impressionnant CV. Christine Lagarde est même désignée comme la troisième femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes ! Excusez du peu !
Joie d'Emmanuel Macron qui, comme chacun le sait, aime les femmes d'un âge certain, et d'Angela Merkel qui a ainsi placé l'une de ses meilleures. La brouille entre les deux amoureux devrait donc se terminer.
Je ne commenterai pas les rumeurs, qui n'en sont pas, concernant les problèmes de santé de la chancelière allemande.
La France et l'Allemagne sont donc toujours les meilleurs promoteurs de l'Europe. Moi aussi.
Ces nominations montrent à l'évidence que les années passent, mais heureusement n'érodent pas systématiquement les capacités intellectuelles de tous les humains et surtout celles des humaines expérimentées.
Eriam
