Avis à mes fidèles de tous sexes
Hier je vous ai promenés dans le passé récent et lointain de quelques partis de droite et de gauche. Peut-être cela vous a-t-il distraits ? Aujourd'hui j'aborde avec violence un sujet terrible : notre quotidien. Cœurs et âmes sensibles s'abstenir. Je ne voudrais pas être responsable d'une crise cardiaque, d'un AVC, ni d'une crise de panique.
Je vous aurais prévenus toutes et tous (petite précaution au cas où Marlène Schiappa lirait cette chronique !)
"Grenelle : néologisme français qui consiste en la mise à plat d'un sujet pour chercher des solutions." nous dit le Wiktionnaire qui cite plusieurs grenelles (eh oui, c'est devenu un mot usuel, masculin et qui se met au pluriel) que je ne vous ferai pas l'injure d'énumérer. Tout sujet pouvant donner lieu à un grenelle, ils sont de plus en plus nombreux de nos jours.
Aujourd'hui a débuté le "grenelle des violences conjugales". Ce qui concerne aussi bien les femmes que les hommes, bien que dans une moindre mesure.
A quand le grenelle de chaque violence infligée à chaque humaine, humain, animal, arbre, insecte... ?
Maintenant ! Puisque chaque jour qui passe il y a toujours quelqu'un pour nous faire subir à tous des violences, physiques ou, encore pire, morales.
Ces violences ne nous laissent pas toujours de traces sur la peau, quoique les produits que nous utilisons au quotidien pour notre toilette ou nos toilettes, sont nocifs pour notre santé et celle des autres. Mais ces violences blessent nos âmes et nos esprits en nous culpabilisant sur l'usage que nous en faisons.
En même temps,
"Les sanglots lents des violences de l'automne,
Blessent nos cœurs d'une langueur monotone". (C'était trop tentant !)
La rentrée des classes au cours de laquelle des enfants pleurent parce qu'ils vont quitter leur maman pour la journée, n'est-elle pas une violence de masse pour des milliers de petits, ce d'autant qu'on les oblige maintenant à entrer à l'école à 3 ans ?
Violence des urgences inhospitalières qui ne peuvent plus accueillir les blessés, malades etc. par manque de moyens et se mettent en grève à tous les étages et dans tous les hôpitaux de France et d'ailleurs.
J'ai cependant entendu dire hier soir qu'Agnès Buzin notre ministre de la Santé (physique ou morale ?), avait "décidé de prévoir" des structures d'accueil pour les personnes âgées afin de leur éviter de traîner dans les couloirs des urgences sur un brancard pendant des jours et des nuits. Et le jeunes ?
Mais comment va-t-elle s'y prendre ? Il n'y a aucun établissement, et surtout aucun moyen de financer toutes les promesses que l'on fait à tour de langues.
Qu'on se le dise, la violence est partout : dans la nature qui se rebelle contre les humains qui la maltraitent, dans le ciel qui ne déverse pas de pluie bienfaisante sur nos cultures et ne remplit pas nos nappes phréatiques, mais qui provoque des inondations où il n'y a pas besoin d'eau...
J'arrête cette énumération pour terminer sur le plus gros coup d'assommoir de la semaine, asséné par le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) :
En l'an 2100 et même peut-être avant, parce que les glaces des pôles auront complètement fondu, des milliards de tonnes de gaz à effet de serre entreposés sous la glace seront libérés et feront exploser la planète !
Il ne nous reste plus qu'à espérer que nous serons morts avant, si toutefois la médecine ne s'obstine pas à prolonger indéfiniment la vie des pauvres humains.
Eriam
PS. Si vous avez lu et que vous êtes toujours en vie, vous risquez de devenir centenaires. Vous remarquerez peut-être que, étant donné la gravité du sujet, je me suis abstenue d'insérer des smileys dans ce texte
