J'attendais la semaine dernière avec impatience, et vous aussi sans doute, le discours de la méthode qu'avait employée un député LREM pour sabrer la carrière de celui désigné par le parti, pour l'élection municipale parisienne.
Depuis, tout s'est accéléré et les autres ont tout dit, excepté que je condamnais la vilenie de Cédric Villani le dandy, qui s'apparente tout à fait à un acte de félonie, ni plus, ni moins.
Ceci étant dit, et les noms d'oiseaux qui n'arrivent plus à s'y retrouver dans le ciel de Paris, volent au ras du sol.
Pas très élégant pour un homme qui veut donner des leçons de bonne tenue et de courtoisie ! Du reste, ses cheveux et sa barbe hirsute, sa cravate lavallière de travers, son gilet et sa redingote un peu crasseux, le rendent peu ragoûtant. Je n'ai pas vu ses pieds sur lesquels les journalistes déposent les leurs sans vergogne.
Il paraît qu'il sillonne Paris, affectionnant particulièrement les bars de la capitale, dès potron minet (ou pochtron minet ?
) et jusqu'à point d'heure de la nuit. Il n'a certainement pas le temps de se laver s'il veut convaincre les bobos et les éboueurs en plus des autres Parisiens.
Il n'a pas pour autant été évincé du parti d'Emmanuel Macron, celui-ci, amusé, voulant laisser les candidats s'entre tuer pour choisir celui qui aura le mieux résisté.
J'espère, mais n'en suis pas certaine, que la guerre ne sera pas trop rude entre les candidats aux postes de maires des grandes, moyennes villes et même des petits villages.
Bien que ce ne soit pas une position enviable de nos jours, il y a toujours quelqu'un qui pense que les honneurs dominent le quotidien et d'autres qui s'accrochent à leur fauteuil préférant mourir qu'abandonner le siège usé et percé qui a accueilli leur derrière pendant des décennies.
Eriam
