Qui, Elle ? Mais Rachida Dati, bien sûr. Même moi, ancienne militante de l'UMP, je n'ai jamais pu supporter sa façon d'être, pour être là, et se faire remarquer, particulièrement par son absence lors des Conseils de Paris en tant que maire du 7ème. C'est tout juste si elle n'arrive pas en pyjama, sa tasse de thé dans une main et sa trousse de maquillage dans l'autre. Je ne fais, bien sûr, que rapporter - sur le mode édulcoré - les propos tenus par ceux qui la côtoient. Je ne me permettrais pas de critiquer une femme soucieuse de son image de super-nana prête à bouffer Cédric Villani et son araignée, Anne Hidalgo et son Paris pourri, Benjamin Griveaux ou tout autre homme ou femme qui se dressera sur son chemin vers la candidature parisienne suprême.
A propos de Cédric Villani, il paraît qu'il irrite ses proches. Voici un petit florilège de glose parisienne :
"Qu'il aille se coucher sur "ses math-là" ce sera un bon calcul résolu pour les Parisiens"
"Au moins Villani nous fera rire. Tandis que Dati va nous désespérer. C'est un "Fillon2" que va rejouer la droite ?"
"Je (?) pense que cet homme n'a aucun sens politique. L'intelligence n'est pas forcément le gage d'une bonne gestion. Le service à lui rendre, sans ménagement est de lui dire de se retirer... Si toutefois il est capable d'entendre".
NDLR (Je lui conseille Audika, Acuitis, Afflelou audition
)
Vous l'aurez compris, je suis allée faire un tour sur les résocx où j'ai récolté quelques-unes des meilleures réflexions - les moins méchantes 
- postées par les internautes. Vous pensez bien que, personnellement, je ne me permettrais pas d'être aussi cruelle envers celles et ceux qui ont le courage d'affronter le suffrage de leurs con - citoyens - yennes (quelquefois hyènes
) pour leur faire comprendre qu'elles ou ils seront les mieux à même de leur apporter le bonheur.
Trêve de billevesées (il y a longtemps que je ne m'étais pas fait plaisir en prononçant ce mot), je n'ai pas eu le cœur de vous faire partager l'angoisse de notre peuple qui n'ose plus demander l'aide des hôpitaux pour ne pas souffrir ou éviter de mourir, par crainte de mourir plus vite.
Heureusement Emmanuel Macron a déclaré avoir « entendu la colère et l’indignation » du personnel soignant face à des conditions de travail « parfois impossibles », lors d’un déplacement ce jeudi à Epernay, dans la Marne, au moment où l'hôpital public manifestait.
« Cette situation, elle n’a pas commencé il y a un mois, six mois ou un an. Soyons lucides et honnêtes avec nous-mêmes : nous en héritons et elle est le résultat d’années et d’années de mise sous tension qui on fait peser sur l’hôpital l’essentiel de l’effort de maîtrise de dépenses de santé », a ajouté le chef de l’Etat, soulignant que « le plan qui a été mis en œuvre ne va pas assez vite ».
Le président, accompagné de son épouse a annoncé des « décisions fortes » pour les hôpitaux, qui seront présentées mercredi prochain par le Premier ministre pour répondre à la colère du personnel hospitalier manifestant contre le manque de moyens et d’effectifs.
« Nous devons investir et assumer d’investir plus fortement que nous avions envisagé de le faire », a souligné le chef de l’Etat, en indiquant que le plan serait « conséquent », et qu’Edouard Philippe en donnerait mercredi « le montant, l’ampleur, les modalités techniques et le calendrier ».
Chiche !
Eriam
