Je n'ai pas l'intention de faire un cours de philosophie, ni de vous donner un devoir de philo. Je voudrais simplement aujourd'hui, pour ne pas me disperser, parler d'un sujet qui m'a été soufflé par l'un de mes journaux préférés, en l'occurrence, l'OBS en ligne.
Il se trouve que les écrivains, en perte de vitesse avec leurs livres puisque leur vente a baissé de 4,38% en 2018, tentent de se faire ou se refaire une notoriété en twittant à qui mieux mieux, mettant leurs pouces à rude épreuve pour gagner un pouce bleu sur les résocx. Ne sachant plus comment faire aimer leur prose, il se lancent en quête d'assentiment des cinglés des résocx qui passent leur temps à attraper de l'arthrose du pouce, du poignet, et même des épaules, le tout aboutissant à de l'arthrose cervicale.
Bien que ne twittant, ne facebookant, ni ne likant, je suis moi-même atteinte de ce mal. L'on qualifie à tort le mal de dos de "mal du siècle" alors que le vrai mal de ce siècle est l'arthrose que chacun peut déclencher soi-même. Complètement idiot 
.
Pourquoi ne se bornent-ils (et elles) pas à lire un bon blog chaque jour, qui ne leur demande ni de se connecter sur une page Facebook, Twitter, LinkedIn, ou Instagram (Amstramgram, pic et pic et colegram, bourre et bourre et ratatam, amstramgram)
et de déguster, sans modération, les nouvelles du monde à la mode Eriam.
Vincent Kaufmann, professeur d'histoire et de littérature assène carrément : "Proust et Shakespeare sont ce qu'ils sont parce qu'ils ne répondent pas sur Facebook, et ceux qui le font ne seront jamais Proust ou Shakespeare."
Je lui laisserai le dernier mot
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Eriam
