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LE BLOG D'UNE FEMME PASSIONNEE DE POLITIQUE
 
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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 09:53

Benoît XVI n'a pas rassemblé, il fallait s'y attendre, autant de Français que Jean-Paul II, qui pourtant, était très strict (conseillé par le Cardinal Ratzinger) sur certains aspects de la morale catholique.
Cependant, il avait un tel charisme qu'il faisait passer les pilules les plus amères : "Mes bien chers frères, n'utilisez pas de préservatifs, donnez-vous le sida les uns les autres..."
Benoît XVI a confirmé son rejet des couples divorcés-remariés auprès des évêques de France. Ils n'ont droit ni à la bénédiction de leur union, ni à la communion. Cependant, ils ont le droit et surtout le devoir d'éduquer les enfants des familles catholiques en leur enseignant le catéchisme, de s'impliquer dans les associations caritatives, d'animer les célébrations liturgiques etc. L'Eglise manque si cruellement de prêtres et de personnes de bonne volonté et risque d'en manquer de plus en plus !
Nicolas Sarkozy, qui a reçu le pape en grande pompe, est exempté des tâches ordinaires.
Il est vrai qu'il a d'autres problèmes bien plus graves à traiter ! Par exemple celui de la laïcité positive.
Que celui qui n'a jamais pèché lui jette la première pierre !
Eriam

Photo : courtoisie du Web

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commentaires

S
Venant de chez Ervalena et y déversant ma colère, je viens de découvrir ce blog. Je partage ce point de vue, absolument.Faut-il rire ou pleurer ??? Personnellement je suis révoltée.Je prendrai le temps de me promener ici ultérieurement car je pense qu'il y a des choses qui vont m'intéresser fortement 0_0.A bientôt donc.
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E
Chère Eriam, ton article tombe à pic. Je fais partie de ces divorcés remariés dont l'Eglise ne veut pas ou seulement de très loin. Dans mon blog, j'avais écrit un article laissant transparaître l'espérance que les choses changent. Las le lendemain, j'ai déchanté. Je suis tombée de très haut. J'ai lu ce qu'on disait de ses recommandations aux évêques, qu'il n'a pas dit en face aux fidèles. Et dire qu'avec mon mari on communiait puisque nous croyons que Jésus aime TOUT le monde même les pécheurs. Pour notre maraige le 18/06/05, un prêtre est venu à la maison. A l'église, nous savions que ce n'était pas possible, mais il nous a accompagnés. Ce fut un grand bonheur.Et là hier, le choc fut si grand que je n'ai pas arrêté de pleurer. Je ressens une aussi grande douleur que la mort d'une personne proche, un sentiment d'abandon total, le sentiment humiliant de n'être rien, et rejetée au marge d'une Eglise qui se veut aimante et protectrice envers tous, du moins tous les hommes et femmes de bonne volonté. Je ne sais pas si je suis révoltée ou non, mais je suis désespérée. Je suis à la maison, et anéantie, vidée, épuisée. Je n'ai pas pu aller au travail. Je n'ai plus de forces. Oui bien sûr il y a toute une histoire personnelle qui vient se greffer dessus, mais c'est terrible. Car jusqu'à présent, je me disais que les difficultés ici bas, c'était normal, il fallait avoir les forces de les surmonter, mais quand là haut ça ne va plus avec "le dogme", eh bien voilà, il n'y a plus rien en bas. J'ai appelé mon médecin traitant: il ne peut pas me recevoir: pas de RV aujourd'hui! J'ai mal partout et je n'ai plus envie de rien, je tourne en rond. J'avais déjà du mal à trouver ma place ici bas, maintenant c'est pireNon je ne comprends pas, je ne comprends plus rien!Je peux te dire qu'on est plusieurs divorcés remariés ou non à souffrir de cet ostracisme
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