8 juin 2009
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Ce n'est pas parce qu'il s'est laissé avoir par la voix de sirène de Martine Aubry
que Benoît Hamon doit payer la déroute du PS aux élections européennes. Porte-parole, il fut obligé de critiquer Nicolas Sarkozy plutôt que parler de l'Europe. Mais, selon le proverbe bien connu
"La critique est aisée, l'art est difficile". C'est pourquoi les Français, ne sachant plus si le PS était du lard ou du cochon, l'ont carrément abandonné pour se tourner vers des valeurs plus
sûres.Après tout, ils ont élu Nicolas Sarkozy à la tête du pays et il a oeuvré pour la France, mais aussi pour l'Europe. Même si certains impatients sont quelque peu déçus, nombreux lui sont restés fidèles. Et puis, Jean-Luc Mélenchon que, décidément, j'aime beaucoup, n'a-t-il pas dit : "Eux au moins, ce qu'ils disent, ils le font !"
Quant au parti Europe Ecologie, il mérite son succès. Ceux qui sont à sa tête, (bien que la leur ne me revienne pas toujours
), travaillent opiniâtrement et souvent avec des moyens répréhensibles, depuis plus de 30 ans à faire prendre conscience aux européens de
l'avenir sombre de la planète.Mais revenons à notre sujet. Le remaniement ministériel qui devrait avoir lieu, léger comme il faut s'y attendre puisque le parti du président est en tête, devrait, à mon avis, proposer à Benoît Hamon un poste de secrétaire d'Etat aux poubelles, rattaché au ministre de l'Ecologie et du Développement Durable, le chargeant de balayer le PS et trier ses décombres.
Par ailleurs, je me suis laissée dire que Jean-Louis Borloo trouvait la charge trop lourde pour lui et souhaiterait changer de poste.
Pourquoi ne pas nommer Daniel Cohn-Bendit, l'autre grand vainqueur des européennes, à sa place ?
Après tout, ce ne serait que justice et dans la ligne de l'ouverture voulue par Nicolas Sarkozy. Dany est allemand, député européen français, et... de gauche !
Eriam
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