Dimanche 25 mars 2007, nous perdons une heure de sommeil, mais personne ne nous empêche de flâner au lit en écoutant la radio ou en lisant (sinon le Traité de Rome ou les programmes des candidats), un bon polar, car nous pouvons le faire sans allumer la lumière, malgré les ampoules à économie d'énergie.
Malheureusement, le printemps n’est pas au rendez-vous et il faut encore chauffer les maisons, mais nous pouvons éviter de faire couler l’eau inutilement : la chasse est à deux vitesses, ne pas se tromper ! Une bouteille est vide, la porter dans la poubelle destinée à la recevoir ; les papiers, boîtes de conserves, doivent aller dans une autre…
Tous ces petits gestes, et bien d’autres, depuis longtemps et comme beaucoup, bien que de la génération « société de consommation », j’ai pris le réflexe de les accomplir. Cependant, je ne peux aller au supermarché sans prendre ma voiture car il est à plusieurs kilomètres de chez moi et qu’il n’y a pas de commerçants dans mon village (mais je fais du covoiturage car j'emmène ma voisine). Lorsque mon caddy est plein : comment faire autrement que mettre mes courses dans des sacs plastique ? En effet, je ne suis pas assez costaude pour porter 25 kg d’un seul coup. Je limite ma consommation, mais tout de même, c’est difficile !
Lorsqu’il a gelé, je vérifie que le toit de ma maison est blanc afin de déceler d’éventuelles fuites de chaleur. (Il paraît qu’on le fait maintenant par GPS). Je recycle les déchets que les adultes - ou tout au moins je l’espère - jettent devant ma porte : canettes de bière, paquets de cigarettes vides...
J’ai bien pensé faire installer une éolienne dans mon jardin pour produire mon énergie, mais je ne sais pas si ce serait du goût des voisins J, ni même si j’obtiendrais le permis de la construire. Pour les panneaux solaires, je suis dubitative, la région ne s’y prête pas trop !
Mais j’ai foi en l’avenir, mon petit-fils de deux ans, me montrant une couche souillée, il y a quelque temps, m’a demandé : « Dis Mimi, c’est pour les recycabes ou la poubeille à ordures ? ». Afin de ne plus avoir à se poser la question, il a décidé d’abandonner définitivement les couches.
Quand on vous dit que l’éducation commence au berceau !
Eriam
Image : courtoisie du Web