Tandis que Louis XVI-François-Hollande joue avec les clés de sa boîte à outils dans l'attente du verdict du peuple français, les cardinaux s'agitent au vatican.
Bien que l'Europe et le monde entier soient confrontés à une crise qui oblige les Etats à réduire leurs dépenses, les cardinaux ne l'entendent pas de cette oreille.
Samedi saint oblige, les cloches ne carillonneront pas aujourd'hui, ce qui permet de mieux entendre les revendications de ces Mes Seigneurs de l'Etat intra-muros de la place Saint Pierre.
"Comment ? Le pape François ne veut pas vivre dans ses somptueux appartements mais parmi son petit personnel ? Et nous alors ? Allons-nous devoir quitter nos chambres luxueuses pour des cellules de moines ?
Comment ? Plus de croissants au petit déjeuner ni de chocolat bien mousseux ? Devrons-nous ingurgiter ce pain rassis accompagné d'un verre d'eau ?
Plus de cigarettes et encore moins de cigares après les plantureux et délicieux déjeuners servis par de charmantes religieuses au prétexte que çà fait trop riche. Si encore c'était pour préserver le seul poumon qui reste au pape François !
C'est plus une vie d'être cardinaux sous le règne d'un pape trop humble et trop près des pauvres !
Demain on nous empêchera sans doute de nous rendre chez notre tailleur préféré pour nous faire confectionner de délicates chasubles de dentelle, et surtout, nous devrons nous rendre à pied chez le marchand de robes de bure !"
Pour autant, en ces temps de galère pour les chômeurs, ces cardinaux en colère renonceront-ils à leurs privilèges : un bon job, le gîte et le couvert ?
Eriam